UPDATE: add this – 2018-03-21 Leaves no doubt who Natural Resources Canada works for.
With thanks to Gordon Edwards:
Friends & Colleagues – This is an English translation of a French-language article.
Ole Hendrickson did this quick translation for the benefit of those who do not read French.
The original French article appears below the translation.
Cheers, Gordon Edwards.
Climate: Trudeau government is banking on nuclear power
Justin Trudeau’s government sees nuclear energy as “an important part of Canada’s current clean energy basket”
and is lobbying foreign nations to include it in climate change talks.
A text by Fannie Olivier, Radio-Canada, March 15, 2018
This is an unexpected turnaround because nuclear energy was not part of the climate plan tabled by Ottawa last year.
There is an opportunity to “put nuclear energy at the center of global efforts to combat climate change,” said Kim Rudd, Parliamentary Secretary to the Minister of Natural Resources, Jim Carr.
In a speech to the Canadian Nuclear Association on February 22, of which Radio-Canada consulted the paper version, she pointed out that Canada has joined with the United States and Japan to include nuclear energy in the discussions of the Clean Energy Ministerial (CEM), a forum that looks at the transition to a green economy.
“The CEM is meeting again in Copenhagen in May and we have ensured that nuclear energy will have its place in a broad, high-level discussion on a global transition to a low-carbon economy,” he said. Kim Rudd. She added that Canada will host the forum in 2019. “You can already imagine what our priorities will be,” she told industry representatives.
In her speech, she praises CANDU reactors, which Canada is seeking to export, and small nuclear reactors, a technology currently under development. Both produce radioactive waste. The CANDUs also generate plutonium, which could be used for military purposes and contribute to nuclear proliferation.
A spokesperson for Natural Resources Canada confirmed by email that Ottawa has a positive view of this type of energy.
“Nuclear energy is an important part of Canada’s current clean energy basket and will continue to play a key role in achieving the country’s low-carbon future,” said Jerri Southcott.
Against a current
Ecologists do not understand this change of course in Ottawa at all. “I fell out of my chair. I have the impression that we are going back 20 years,” says Steven Guilbeault, from Equiterre. “There is hardly anyone who talks about nuclear as a solution to climate change. ”
Many countries have made a commitment in recent years to phase out the use of nuclear power. Germany, in particular, has declared the shutdown of all its nuclear power plants in the aftermath of the Fukushima disaster in Japan. In 2012, Quebec announced the dismantling of its only plant, Gentilly-2. Ottawa also sold the Atomic Energy of Canada Limited (AECL) CANDU Reactor Division to the private sector in 2011.
In Steven Guilbeault’s view, nuclear energy is expensive, non-renewable and polluting. “It’s very worrying, because this is the first time the Trudeau government has talked about this,” he says.
Pierre-Olivier Pineau, Chair of Energy Management at HEC Montréal, sees this sudden interest of the federal government for nuclear energy in another way.
“Our societies have so much trouble changing their approaches, I think that saying that we must both fight against climate change and ban nuclear […] is completely utopian,” he said. I think it’s a lesser evil, to say that we will accept nuclear energy to be able to get fossil fuels out of our energy mix more quickly. ”
The professor, however, argues that it is imperative that more efforts be made in the renewable energy and energy efficiency sectors. He also admits that nuclear poses huge challenges in terms of social acceptability.
There are four nuclear power plants in operation in Canada: three in Ontario (Bruce, Pickering and Darlington) and one in New Brunswick (Point Lepreau). Ontario has recently made investments of $26 billion over 15 years to refurbish its reactors.
Canada remains the world’s second largest producer of uranium, the metal used as fuel in nuclear power plants. The deposits are located in northern Saskatchewan.
Climat : le gouvernement Trudeau mise aussi sur le nucléaire
Fannie Olivier, Radio-Canada, le 15 mars, 2018
Il s’agit là d’un revirement inattendu, car l’énergie nucléaire ne faisait pas partie du plan climat déposé par Ottawa l’an dernier.
Il existe une occasion à saisir de « placer l’énergie nucléaire au centre des efforts mondiaux pour lutter contre les changements climatiques », selon Kim Rudd, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles, Jim Carr.
Dans un discours prononcé devant l’Association nucléaire canadienne le 22 février, dont Radio-Canada a consulté la version papier, elle a signalé que le Canada s’est allié aux États-Unis et au Japon pour que l’énergie nucléaire soit incluse dans les discussions du Clean Energy Ministerial (CEM), un forum qui se penche sur la transition vers une économie verte.
« Le CEM se réunit à nouveau à Copenhague en mai et nous nous sommes assurés que l’énergie nucléaire aura sa place dans le cadre d’une discussion large et de haut niveau sur une transition mondiale vers une économie faible en carbone », a indiqué Kim Rudd. Elle a ajouté que le Canada sera l’hôte du forum en 2019. « Vous pouvez déjà imaginer quelles seront nos priorités », a-t-elle lancé aux représentants de l’industrie.
Dans son allocution, elle vante les mérites des réacteurs CANDU, que le Canada cherche à exporter, et des petits réacteurs nucléaires, une technologie actuellement en développement. Les deux produisent des déchets radioactifs. Les CANDU génèrent par ailleurs du plutonium, qui pourrait être utilisé à des fins militaires et contribuer à la prolifération nucléaire.
Une porte-parole de Ressources naturelles Canada a confirmé par courriel qu’Ottawa voyait d’un bon œil ce type d’énergie.
« L’énergie nucléaire est un élément important du panier d’énergies propres actuel du Canada et elle continuera de jouer un rôle clé dans la réalisation de l’avenir sobre en carbone du pays », a indiqué Jerri Southcott.
Pourtant, le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, document phare du gouvernement Trudeau en environnement présenté en décembre 2016, n’évoque pas l’énergie nucléaire comme une façon de diminuer les gaz à effet de serre (GES) au pays ou à l’étranger.
À contre-courant
Chez les écologistes, on ne s’explique pas du tout ce changement de cap d’Ottawa.
« Ça m’a jeté en bas de ma chaise. J’ai l’impression qu’on retourne 20 ans en arrière, s’étonne Steven Guilbeault, de l’organisme Équiterre. Il n’y a à peu près plus personne qui parle du nucléaire comme d’une solution aux changements climatiques. »
De nombreux pays se sont engagés ces dernières années à cesser progressivement l’utilisation du nucléaire. L’Allemagne, notamment, a proclamé l’arrêt de toutes ses centrales nucléaires dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, au Japon. Québec a annoncé en 2012 le démantèlement de son unique centrale, Gentilly-2. Ottawa a par ailleurs vendu la division réacteurs CANDU d’Énergie atomique du Canada limitée (EACL) au secteur privé en 2011.
Aux yeux de Steven Guilbeault, le nucléaire est une énergie coûteuse, non renouvelable et polluante. « C’est très préoccupant, parce que c’est la première fois que le gouvernement Trudeau parle de ça », signale-t-il.
Pierre-Olivier Pineau, de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, voit cet intérêt soudain du gouvernement fédéral pour le nucléaire d’un autre œil.
« Nos sociétés ayant tellement de difficulté à changer leurs approches, je crois que se dire qu’il faut à la fois lutter contre les changements climatiques et bannir le nucléaire […] est complètement utopique, a-t-il expliqué. Je pense que c’est un moindre mal, de dire qu’on va accepter du nucléaire pour pouvoir sortir plus rapidement des énergies fossiles de notre parc énergétique. »
Le professeur fait toutefois valoir qu’il est impératif que plus d’efforts soient déployés dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Il admet par ailleurs que le nucléaire pose d’énormes défis sur le plan de l’acceptabilité sociale.
On compte quatre centrales nucléaires en activité au Canada : trois en Ontario (Bruce, Pickering et Darlington) et une au Nouveau-Brunswick (Point Lepreau). L’Ontario a récemment prévu des investissements de 26 milliards de dollars sur 15 ans pour remettre à neuf ses réacteurs.
Le Canada demeure le deuxième producteur mondial d’uranium, le métal utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires. Les gisements sont situés dans le nord de la Saskatchewan.
Who owns all the parts of atomic energy as it was in the 60’s
Date: Wed, 21 Mar 2018 11:17:42 -0600
Subject: MY COMMENTS: Nuclear Innovation: Clean Energy Future
To: nrcan.nuclearenergy-energienucleaire.rncan@canada.ca
To Whom It May Concern
There is NOTHING about nuclear energy which is ‘NICE” and until – and unless – a safe and permanent method of storage of the radioactive nuclear waste produced by ALL nuclear reactors – big or small – is found, the entire nuclear energy industry must be shut down and the uranium left in the ground.
There are many truly safe, clean and sustainable sources of energy waiting to be funded with my tax money and utilized – solar, wind, geothermal, wave – what part of “NO NUKES” does the Canadian Government not understand???
REPEAT the message: “NO NUKES!!”
Elaine Hughes
Archerwill, SK S0E 0B0